Souffrance en milieu scolaire et harcèlement scolaire 


La souffrance vécue en milieu scolaire, et en particulier le harcèlement, plonge souvent les enfants et leurs parents dans un profond sentiment d’impuissance.

Malgré les alertes, les tentatives de protection, les demandes d’aide ou les explications répétées, la situation peut non seulement persister, mais parfois s’aggraver.


L’approche À 180° – Chagrin scolaire, développée par Emmanuelle Piquet, s’inscrit dans la continuité de la thérapie brève systémique et stratégique issue de l’École de Palo Alto.

Elle repose sur un constat fondamental, largement développé dans ses travaux : le harcèlement ne se nourrit pas de la fragilité de l’enfant harcelé, mais de ses réactions.


Ce que l’on appelle le carburant du harcèlement, ce sont la peur, la honte, la gêne visible, les tentatives répétées pour se faire oublier, se défendre ou demander l’arrêt — autant de réponses humaines et compréhensibles, mais qui, dans ce contexte précis, alimentent malgré elles la dynamique de harcèlement.


L’accompagnement commence donc par une analyse fine de tout ce que l’entourage a déjà tenté, de ce que vit l’enfant, de ce qu’il ressent, mais surtout de ce qu’il a déjà essayé de mettre en place pour que cela cesse — et qui n’a pas fonctionné.


L’objectif est de comprendre comment certaines réponses, pourtant légitimes, renforcent involontairement le problème.


Par exemple, en voulant protéger notre enfant, nous lui donnons deux informations : nous lui disons que nous l’aimons, mais aussi qu’il n’est pas capable de se défendre seul.

Le harceleur, lui, reçoit l’information que sans nous (ou sans les adultes), notre enfant est sans défense…


Dans cette approche, nous avons besoin d’en savoir plus à propos du système, de l’enfant harceleur et de ses actions, pour comprendre la logique relationnelle à l’œuvre et préparer un scénario différent.


Le travail consiste alors à préparer l’enfant harcelé à changer radicalement de posture, à adopter des réponses stratégiques, inattendues et ajustées, qui viennent rompre la dynamique habituelle.


Lorsque l’enfant cesse de fournir le carburant attendu, et que le harceleur sait qu’il y aura des conséquences réelles à ses actes, la mécanique du harcèlement se grippe.


Dans ce processus, la gêne et la honte changent de camp.

Ce n’est plus l’enfant harcelé qui se sent exposé ou diminué, mais le harceleur qui se retrouve déstabilisé par une réaction qu’il ne maîtrise plus.


Ces conséquences ne sont ni punitives par principe, ni violentes, mais sur mesure.


C’est pourquoi l’accompagnement débute avec les parents, et non avec l’enfant.

Les parents deviennent de véritables co-thérapeutes, afin de soutenir le changement de posture de leur enfant.


L’objectif n’est jamais d’apprendre à l’enfant à « encaisser » ou à s’adapter au harcèlement, mais de lui permettre de reprendre une position active et sécurisante, dans laquelle il retrouve de la liberté, de la dignité et une capacité à faire cesser la violence.


Cette approche est non normative, profondément respectueuse. Elle permet à l’enfant de changer la dynamique relationnelle afin que le harcèlement perde son carburant et s’arrête.


Guita Pluvinage Roy

Psychopraticiene

Apaisement des souffrances grâce à la Thérapie Brève 

Systémique et Stratégique selon Palo Alto


Mieux vivre les relations avec ses émotions,  avec soi-même et les autres

Souffrance à l'école, S’outiller face au harcèlement

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